C’était un 7 novembre 2018, à l’occasion de la samsung Developer Conference, organisée à San Francisco, que la multinationale asiatique a révélé ce que le cherche attendait : son premier smartphone pliable jusque-là surnommé Galaxy F ou Foldable. Le prototype exhibé a cependant suscité de nombreuses interrogations au regard de la faible quantité de références communiquées par le groupe. Le patron de samsung Mobile, DJ Koh, s’est alors octroyé une sortie médiatique quelques jours plus tard : la firme produira un million de téléphones de nouvelles générations flexibles en guise d’objectifs initiaux. Le fait est que la course au téléphone pliable était bel et bien mise en place, tous les principaux constructeurs, ou presque, étant positionnés sur le créneau. Samsung a alors marqué de son empreinte l’histoire du smartphone pliable en présentant un article abouti lors sa conférence Unpacked le 29 février 2019.
En présentant son smartphone, samsung n’a dévoilé que certains détails techniques. On sait ainsi que son écran interne est un écran flexible AMOLED de 7, 3″ mais le petit écran externe fait 4, 58″. L’écran déplié propose une définition QXGA mais l’écran replié est HD. Samsung n’a pas révélé l'appelation de son SoC, se contentant de dire qu’il s’agit d’une puce huit coeurs gravée en 7nm. Une description qui évoque le Snapdragon 855, quand on sait que son Exynos, le 9820 est en réalité gravé en 8nm. Il a 12 Go de RAM et 512 Go de stockage interne – ce qui en fait de très loin l’un des téléphones de nouvelles générations les plus redoutables du marché. La quantité de RAM peut apparaître ridiculement généreuse, mais il faut préciser que cet appareil, orienté productivité, gère deux écrans, 6 caméras et un mode multi-fenêtrage à trois applications. Autant dire que ce n’est pas un luxe, pour rendre l’expérience utilisateur de ce produit vendu 2000 € la plus fluide possible. Il dispose d’un système de 6 caméras à trois endroits – permettant d’avoir toujours un capteur face à l’utilisateur de disponible. Le capteur d’empreintes est ultrasonique comme sur le S10, mais il est placé sur la tranche. D'un autre côté, il dispose d’une batterie 4380 mAh avec recharge rapide et sans fil, du Wi‑Fi 6, Bluetooth 5. 0, 4G, 5G. Le tout sous une version Android 9 avec une surcouche samsung particulièrement fabriquée pour le Fold.
L’écran Infinity Flex du Galaxy Fold, un séduisant outil productif. Samsung introduit au passage deux taux d’écran exotiques, le 21 : 9 pour l’écran externe et le 5 : 7 pour la tablette. Du reste ces deux écrans sont très particuliers L’utilisateur peut prendre rendez vous avec le Fold plié, et l’utiliser exactement comme quelconque smartphone. Mais grâce à un dispositif software baptisé App Continuity, il suffit d’ouvrir le smartphone, et la solution s’affiche sans attente en mode tablette. La mutuelle est aussi vraie. En plus de cela, le fond tourne sous une version modifiée d’Android Pie pour contrôler le multifenêtrage à trois applications. Ainsi, il est très simples par exemple de prendre rendez vous avec un site web que l’on parle un compagnon, et regarde une vidéo sur Netflix. Où de travailler de façon productive avec deux autres pages/applications ouvertes en plein écran. L’un des principaux défis technologiques évoqués par samsung lors de sa présentation, c’est la charnière qui permet au smartphone de se plier. Ce système de importantes très sophisitiqué est le fruit de l’imbrication cachée de minuscules pièces au dos de l’écran. Déjà de nombreuses applications optimisées. Les codeurs devront adapter leurs applications à App Continuity, la motorisation qui permet à la solution de prendre en charge les deux écrans du fold, et le réglage multifenêtrage à trois applications. Mais pour éviter que le support ne soit trop limité lors de la sortie, samsung a travaillé avec les plus gros éditeurs pour porter les applications les plus stratégiques.